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L'équilibre psychique du thérapeute

Deux phrases dans le document *de la relation thérapeutique* qui me parlent et qui a mon avis sont liés ; dont une sous le titre * Entre agacement, inutilité et impuissance* qui dit : "La tradition psychanalytique anglaise soutient le point de vue qui consiste à exprimer au patient dans quel état de difficulté le thérapeute se trouve"

J'ai vécu sa quand après plusieurs séances je devais expliquer à la patiente qu'en éffet je recherche une (des) hypothèse(s) de branche(s) lésé(es) et un territoire hypoesthésique car si je le trouve on va pouvoir le traité et ainsi ses douleurs neuropathiques diminueront.

Et la deuxième sous l'intitulé *Encaisser et écouter ; de la capacité à supporter *qui dit " Ecouter et encaisser engagent l’équilibre psychique et affectif du tthérapeute"

Quand la fin des séances prescrite s'approchait,elle a dit qu'elle comprend qu'elle devra vivre avec ces douleurs.. L'anxiété et le sentiment d'échec que je ressentais en allant chez elle sachant que n'ayant pas encore trouvé la branche lésé,je devais encore écouter un discours de ses douleurs ressenti, m'affectait.A cause de cela, j'ai voulu l'exprimer la difficulté que je rencontrais.

En effet quant j'encaisse les discours de pleintes et de lamentations du patient et que mon raisonnement clinique est établie et que les séances évoluent, j'ai un mental fort pour compatir avec mon patient mais lorsque j'ai déjà la difficulté dans mon raisonnement clinique,je suis davantage frustrer. Mais si j'exprimais également au patient dans quel difficulté je me trouve,ça peut m'aider au préalable à gérer c'est équilibre .
Quand pensez-vous ?

Réponses

  • (Bonjour Henryka, par erreur je pense que tu as cliqué plusieurs fois sur publier la réponse et ta discussion apparaît 4 fois, je me permets de supprimer les autres pour que les réponses soient réunies sur une seule discussion pour la lisibilité ! Ca m'arrive souvent aussi, il y a un petit temps de latence... Géraldine - Co-modératrices)

  • Chère Henryka,

    Je comprends dans ton message que tu te questionnes sur la pertinence de partager tes doutes, difficultés avec ta patiente, qui génèrent chez toi anxiété et sentiment d’échecs.

    Ca m’arrive souvent… avec le cortège des petites voix (Mme Culpabilité, M. Manque de confiance en soi) dans la tête qui souvent provoquent en nous un brouillard cognitif qui n’est vraiment pas aidant et nous déstabilise.

    Je pense que c’est très important de partager tes doutes, tes difficultés avec ta patiente, avec le dosage adéquat bien-sûr… Les personnes souffrant de douleurs neuropathiques ont tous leurs sens à l’affût dans le verbal et surtout le non-verbal… Alors ce que tu n’expliqueras pas, iels l’interprèteront avec leur mode de raisonnement souvent faussés par leur marathon médical long et difficile.

    En lui expliquant, cela la confortera dans le fait que tu es très investie, que tu l’as entendue et que tu fais du ton mieux. Et toi, tu vivras sûrement mieux la situation…

    Bonne soirée et à bientôt.

    Géraldine

    RSDC

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