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SDRC poignet - aucune zone CSVD confortable

Bonjour!

Voici un autre cas SDRC qui me trompe encore!

Cliente avec une blessure à sa main D qui date approx 2 ans, (la main a été écrasée des deux côtés).

Condition neuropathique trouvé:
SDRC de Budapest brachial de la branche dorsale du nerf ulnaire de sa main D, avec allodynie mécanique (stade V des lésions axonales fibres ABeta), arc-en-ciel des douleurs bleu (sévérité conséquentielle).  Elle démontre également des symptômes neuropathiques avec allodynie dans les branches suivants, qui restent encore à évaluer au futur:

  • Branche superficielle du nerf radial, 
  • Branche cutanée palmaire du nerf médian
  • Branche cutanée palmaire du nerf ulnaire.

On a essayé tous les parties de corps afin de trouver une zone segmentaire confortable pour le CSVD, mais ils ne sont pas confortable - elle ressent des symptômes dans la main/bras D avec chaque essaie. La zone le moins dérangeant était sous son genou (L3-crurale-vers branche infrapatellaire du nerf saphene) mais n'était pas 100% confortable.

Est ce qu'on simplement poursuivre les tx avec aucune stimulation/touche a/n les zones allodyniques et ne pas bouger le poignet (sans CSVD), et on rééssaye de trouver un zone CSVD après quelques semaines? Une zone CSVD apparaîtra-t-elle éventuellement?

Merci,

  • Amandeep

Réponses

  • Bonjour Amandeep,
    Bonjour à tous,

    J ai les mêmes souvenirs que toi. Si pas de zone de CSVD possible alors la seule prescription possible pour nous est ma prescription de ne pas toucher.
    Le bilan des habitudes de vie du patient prend alors sa pleine dimension avec toute l écoute dont on peut faire preuve.

    Bien à vous

    Maéva pleine de compréhension de patience et de positive attitude grâce à tous ces échanges.
    Merci
  • Bonjour Amandeep,

    Oui, j’ai vu une patiente qui a démontré du progrès sans pouvoir faire de CSVD parce qu’il n’y avait pas de zone confortable. J’avais cessé son suivi en décembre 2020 en attendant qu’elle soit vue par un physiatre et parce qu’elle respectait bien les recommandations de ne pas toucher la zone identifiée et de ne pas bouger son épaule (articulation siège du SDRC). Elle pouvait m’appeler au besoin. Elle avait un AEC des douleurs jaune, soit de sévérité grave. Puis, lors de mon suivi en juin, j’ai réévalué et l’AEC était rendu vert, sévérité conséquente! Puis, on a repris le suivi puisqu’on a trouvé une zone confortable en crural.

    Bon courage!

    Guyane
  • Bonjour Maeva, Guyane et tous!

    Bizarre...j'ai repondu le debut de la semaine mais mon message est disparu ? :open_mouth:

    De toute facon...merci!
    On continue avec les recommandations de ne pas toucher / pas bouger.

    Pour votre patiente, Guyane, pourquoi elle avait besoin de voir un physiatre? Est ce que c'est souvent necessaire dans ces cas? J'ai pensé de peut etre continuer les suivi chaque 2 semaines au lieu de chaque semaine.

    Bonne fin de semaine!

    • Amandeep
  • Bonjour Amandeep,

    Le suivi hebdomadaire est important selon moi dans les débuts pour bien s’assurer que la patiente comprend la méthode, qu’on observe que le lien thérapeutique est bien installé, qu’on puisse explorer la façon dont elle modifie ses habitudes de vie sans l’utilisation du membre qui doit demeurer immobile, etc. Une fois la méthode installée et respectée, c’est selon notre jugement et la collaboration de la patiente qu’on peut décider d’espacer les suivis.

    Ma patiente avait des douleurs au sternum et à une hanche en plus des douleurs reliées au SDRC au niveau de l’épaule du même côté. La physiothérapeute et moi souhaitions avoir l’avis de la physiatre quant aux raisons des douleurs au sternum et à la hanche puisque la patiente avait eu un massage cardiaque et que je me demandais si des cartilages ou autres avaient été abîmés autour du sternum. Pour la hanche, les douleurs semblaient plutôt de type articulaire associées à une condition arthritique non diagnostiquée. Comme elle n’a pas de médecin de famille et que la situation est complexe avec le SDRC, le physiatre semblait le spécialiste le mieux placé pour explorer la situation. Mais elle n’a toujours pas été prise en charge.

    Avez-vous d’autres spécialistes qui vous sont d’un bon soutien pour un travail en équipe en présence d’un SDRC?

    Merci!

    Guyane
  • Chère Guyane,
    chères toutes,
    Chers tous,

    Selon moi, il s'agit plus de trouver la bonne personne que la bonne spécialiste.
    SI la patiente a une belle relation de confiance à sa/son médecin généraliste, c'est avec elle/lui que je communique quitte à suggérer nommément un adjuvant thérapeutique.

    LA/LE spécialiste du SDRC de Busapest c'est ....... LA/LE RSDC ........

  • Bonjour à tous,

    La situation est, à mon sens, aussi différente selon la structure dans laquelle on intervient. Une approche pluri doit, il me semble toujours être dans un coin de notre tête. Pluri- disciplinaire, -modale en fonction du profil et de la symptomatologie. Chaque patient est unique et doit recevoir une réponse unique et adaptée et cohérent avec sans que jamais le patient ne se sente délaissée. Peut-être parfois ne demande-t-on pas assez souvent au patient
  • Désolée j ai eu un bug sur les boutons.
    Peut-être ne demande-t-on pas assez souvent au patient ce qu'il attend et ce qui pourrait le soulager ?
    Petite réflexion partagée avec vous ce soir.
    Confraternellement.
    Maéva
  • Bonjour ,

    Toujours imprégnée de la pensée de Cynthia Fleury...il s'agirait de prendre en compte la vulnérabilité, sans jamais la renforcer, mais bien en la faisant évoluer en vulnérabilité capacitaire. Qu'est-ce que le soigné peut faire, même si la réponse est "ne pas toucher", c'est déjà ça...

    La maladie renvoie à l’invention des normes de vie corrélée à de l’hypercontrainte. Il s’agit de consolider les capacités de l’individu, l’accompagner dans sa réinvention de normes de vie, autrement dit, lui suggérer l’entrée dans une dynamique de création et non lui faire viser un retour à l’état antérieur, illusoire. Repartir ailleurs et autrement.

    Conjuguer imagination et soin pour rendre habitable le réel. Après il faudra voir si votre patient.e s'enferme dans la rancoeur, le ressentiment voire la victimisation ou si au contraire elle/il accepte d'ouvrir des espaces de liberté, si minimes soient-ils, au début, si angoissante soit la traversée...tant la perte d'intégrité du corps est liée à l'identité.

    Bon courage.
    Estelle

  • Merci beaucoup Estelle pour vos interventions.
    Je les lis avec beaucoup d'attention en pensant à mes patients et mon accompagnement.
    Elles m'aident à faire confiance au chemin créatif que le patient va trouver dans sa vie devenue hors normes.
    MERCI
    Laure

  • Bonjour à tous,

    Merci Guyane pour l'explication a/n le physiatre. C'est interessant.
    Je suis d'accord avec Claude, que parfois trouver la bonne personne est plus important que la spécialité. J'ai 2 cas où le médecin ou le specialistes n'est toujours pas d'accord avec mon traitement, mais l'agent payeur est au courant et donc plus disposé à aider le patient à obtenir d'autres services qui peuvent aider son cas. Comme Maeva l'a mentionné, chaque patient est unique et même avec ses besoins.
    Merci Estelle pour un très bon complément pour aider dans notre réflexion en tant que thérapeutes !

    Bonne soirée!

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