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Bonjour à tous
Ceci est mon premier post, désolée si ma question a déjà été posée ou si elle vous semble simplette.
Voila ma question : pourriez vous me dire où trouver, dans le livre ___"douleurs neuropathiques Evaluation clinique et rééducation sensitive" ___les références sur le temps de latence entre l'opération chirurgicale d'un patient et le début de sa prise en charge pour évaluation/rééducation sensitive des douleurs neuropathiques.
Merci pour vos réponses!
Valérie
Réponses
Bienvenue sur le forum!
Quand tu parles de temps de latence après une chirurgie, veux-tu dire le temps de régénération nerveuse spontanée (régénération axonale)? Si oui, tu trouveras ta réponse aux pages 45 à 47 du manuel «Douleurs neuropathiques - Evaluation clinique et rééducation sensitive, 4e édition ».
Dans la formation, on nous a parlé de 20 mois maximum pour le temps de régénération axonale lors de lésion axonale ou bien de 3 mois pour la récupération d’une neurapraxie quand l’axone n’est pas lésé.
Rien n’empêche de débuter la rééducation sensitive avant la fin de la période de régénération axonale si tu as au moins trois tests positifs, puisque la neuroplasticité peut se faire en même temps que la régénération axonale. Voir la question d’apprentissage à la page 47.
Au plaisir de te revoir souvent sur le forum!
Guyane, RSDC®️, Namur, Québec
Bonjour Guyane,
Merci beaucoup pour ta réponse détaillée. En fait, je crois avoir mal posé ma question. Ce que je souhaite savoir c'est à partir de quand peut on commencer notre prise en charge sensitive. Je travaille en SSR traumatologie et nous voyons souvent des patients post opération (épaule, hanche ...) avec douleurs neuropathiques. Je sais, suite à la formation, qu'il faut attendre avant la prise en charge et je cherche les références bibliographiques sur ce temps d'attente. J'ai en tête deux mois mais je ne suis pas sûre.
Le sais tu?
merci beaucoup et belle journée à toi!
Valérie
Non, je ne sais pas le temps nécessaire. Je travaille en réadaptation externe et les patients nous sont référés souvent après plus d’un an de souffrances quand il s’agit de douleurs associées à leur déficience physique…
Quelqu’un peut répondre à Valérie?
Merci!
Guyane
Bonjour Valérie
Lors de ma formation et des discussions en groupe, on parlait de 12 semaines/3 mois post op avant de débuter la RS pour laisser le temps au système nerveux de se réorganiser. Claude pourrait peut-être nous aider à trouver une référence plus spécifique la dessus mais à la page 56 on donne 2 références.
Au niveau de la pratique en traumatologie/en situation post-op et avec le recul de mon expérience en RS, le raisonnement clinique demeure à mon avis ton meilleur outil. Il est certain que post op on doit choisir nos priorités thérapeutiques , par exemple si on a un patient avec réparation des fléchisseurs , il est important de mettre le protocole post op des le début, les mobilisations, massage de la cicatrice etc. Par contre si tu soupçonnes que ton client pourrait avoir des signes de douleurs neuropathiques, rien n'empêche que tu mettes déjà en place certains moyens par exemple, massage de la peau au pourtour de la cicatrice si cela est trop douloureux, relocalisation de des bandes d'attache d'orthèse. J'espère que cela t'aide un peu.....ca reste du cas par cas, et je crois qu'on doit rester vigilant (e)dès le départ de la prise en charge, souvent on voit le problème poindre à l'horizon et on a les moyens de prévenir l'aggravation de la situation.....
Bonjour,
Je viens mettre mon grain de sel, toujours depuis l'autre côté...
juste pour dire que suite aux deux opérations du dos subies, la balnéothérapie et les stimulations en tout genre (tapis d'accupression, balle à picots, accuponcture) ont augmenté le phénomène de "sabot électrique" (sur lequel Diane a posé les noms d'allodynie, SDRC et hypoesthésie ). Ce n'est qu'en avril (7 mois après les opérations) que j'ai été prise en RS.
Je pense qu'il devrait vraiment y avoir une vigilance lors de la convalescence car vraiment le virage à 360° est déroutant. Stimuler à fond...et brusquement...ah non non stoppp!!!
Le NON est important. Ce que j'ignore c'est à quel point les équipes de rééducation post-opératoire collaborent avec vous, rééducatrices sensitives...Cette pluridisciplinarité serait vraiment idéale.
Compliquée cette question du bon moment mais essentielle...
Le TROP fait vite des dégâts que ce soit trop de mouvements, ou trop d'immobilité. La patiente doit trouver un juste compromis et si vous l'aidez à trouver le mieux pour elle, autant physiquement que moralement, c'est gagné. Du cas par cas, comme dit Sophie.
Facile à dire quand on n'est pas dans l'action...en espérant que ces petites réflexions coulent vers vos sources et ressources pour une régénération optimale de vos patient.e.s
Au plaisir d'échanger.
Bonne journée à toutes et tous.
Estelle
Merci infiniment d'avoir pris du temps pour améliorer mes prises en charge. Vos réponses sont précieuses.
Belle journée à tous
Valérie
Chère Valérie,
Chère Guyane,
Chère Sophie,
Chère Estelle,
Chères toutes,
Cher tous,
Comme Sophie sollicite mon expertise, je dirais que les concepts sont:
Au Centre de Fribourg, nous sommes, petit à petit, passé de 25 % à 31% de notre patientèle qui nous est référée -par 714 médecins- avant 6 mois. Toutefois, il est plus difficile d'obtenir l'adhésion d'un·e patient·e avant qu'il ait "tout" tenté à sa manière.
Selon la méthode de RSD, je continue à dire que l'indication de la rééducation sensitive se situe à la 2e consultation post-opératoire. Entre 6 et 4 semaines, bien que nous débutons au Centre de Fribourg dès 10 jours (après la phase l'allodynie de protection qui permet la cicatrisation).
Cependant, à titre personnel, je trouve quedès_ 6 mois_ est lpus confortable.
En vivant de tout coeur, autrement dit, en essayant de comprendre et de discerner.
Tout bon début de semaine
Claude