Salutations, Étranger !
Si vous souhaitez rejoindre la communauté, cliquez sur l'un de ces boutons !
Stress loading program
Bonjour! Je cherche présentement de l’information sur les thérapies complémentaires à la rééducation sensitive des douleurs neuropathiques pour les cas de SDRC. Est-ce que quelqu’un s’y connaît a propos du stress loading program? Est-ce que cela prend une formation? Est-ce qu’il s’en donne au Canada?
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Réponses
Je ne connais pas ce programme. Mais j’utilise la thérapie par imagerie motrice, les activités de pleine conscience et la cohérence cardiaque 5-5-5 entre autres avec les SDRC.
Si ça peut t’aider!
Au plaisir de voir les autres réponses!
Guyane Mireault, erg et RSDC, Namur, Québec
Le stress loading est un vieux programme mais toujours d’actualité. L’article original se retrouve dans le Journal of Hand surgery sept 1987( Watson,Carlson). Il n’y a pas de formation à ma connaissance mais nous on l’utilise fréquemment et on l’adapte à notre clientèle SDRC en plus des autres moyens comme l’activation progressive, gestion horaire occupationnelle, groupe de relaxation en plus ceux cités par Guyane. Pour les atteinte du membre supérieur durant le traitement de l’hypoesthésie, j’utilise aussi le SMoC-Wrist . C’est un programme conçu aux Pays Bas et c’est très intéressant. L’article est paru dans le Journal of Hand Therapy ( novembre 2018)J’espère que cela te sera utile.
Bonne chance
Bonsoir Martine, toutes et tous,
Le Stress Loading Programme est mentionné dasns le Manuel, notamment à l'annexe XV.
Dans les années 90, j'ai été en contact avec Mrs. Lois Carlson. Cette technique est indiquée : 1). En absence d'allodynie le 34% des SDRC de Budapest ou après les 4 semaines de rééducatino de l'hyposensibilité sous-jacente. 2). pour les SDRC de 2e ligne comme vous dîtes au québec; soit avant 6 mois.
Les quelques données publiées à ce sujet l'ont été malheureusement par un triste sire: Kirk Watson qui a été excu à vie de la société américaine de chirurgie de la main, car les données qu'il avait publié sur ses patients qui a vait bénéficié d'arthoplastie de suspension étaient fallacieux. Ses références ont donc été supprimées de la 4e édition du Manuel.
Toutefois, la description de Lois est très intéressante (nous avons gardé ses articles descriptifs). J'utilise par exemple son signe de la plaque palmaire.
J'utilise encore parfois le Dystrophile de co-aptation pour des patietns analysants qui ont de la difficulté à se remettre en activité de manière dosée (les derniers patients avec qui un régime alimentaire est réalisé en comptant les kjoules. Toutefois, l'autre versino de ce programme la dé-co-aptation est très utile. Il est possible de le proposer plus précocément.
En espérant avoir été utile
Claude
Allô à tous et toutes, je crois effectivement qu’il est important de ne pas surcharger un patient avec trop de traitements ou exercices. Ma première étape est la mise en place des exercices de rééducation sensitive de la douleur et de parcourir les activités du patients afin qu’il ajuste sa participation de manière optimale (surtout quand il ne faut pas toucher ou bouger une articulation ou un membre). Si le patient intègre le tout et est sur son air d’allée, j’intègre alors l’imagerie motrice graduée et j’aborde son horaire occupationnel pour qu’il y ait des activités signifiantes au quotidien adaptées à son niveau d’énergie. L’amélioration de la fonction du membre atteint peut être longue mais la personne peut quand même être active dans des choses qui lui font du bien et qui ne sont pas reliées à « être un patient en traitement » pour qu’elle garde et retrouve son âme et le sens qu’elle donne à sa vie à travers ses occupations!
Merci beaucoup Martine d'insister sur le point que nous sommes des actrices et acteurs de santé au changement !
C'est bien tout le problème de cette pandémie où les médecins qui s'étalent dans les médias ne sont pas les spécialistes des bien-portants. En Suisse, nos gouvernements sont organisés, notamment, avec le département de la santé publique - et non de la maladie.
Personnellement, en premier, je mets l'accent sur:
ce que les Madame ou Monsieur qui nous sont confiées font de juste, puis
j'enseigne d'abord ce qu'il ne faut pas faire, avant
d'enseigner ce qu'il faut faire (Armand Abécassis - Somatosens Pain Rehab 18(1) 2021)
Tout un programme
En espérant que vous arriviez à booster suffisamment votre système de défense immunitaire.
Claude
Merci pour tous vos partages! C'est très intéressant.
Pour ma part, j'utilise également quelques unes de vos approches complémentaires que vous avez mentionnées.
Ce qui est nouveau pour moi dans les derniers mois et que j'ai aussi intégré avec certains patients, c'est l'approche RMTi. Il y a une formation pour cette méthode que j'ai faite il y a quelques années. Je l'utilise surtout lorsqu'il y a un très grand débordement extraterritorial, une hypersensibilité étendue ou des sursauts assez évidents lorsque je touche avec les monofilaments. J'ai observé que plusieurs patients avec un SDRC ont des réflexes archaiques de réactivés, surtout le RPP ou le Moro. Ces mouvements rythmiques sont simples et doux, et il aide à calmer le SNA.
J'ai cherché des études en lien avec la douleur et cette approche, et j'en n'ai pas trouvé directement. Cependant, il y a beaucoup d'études de Masgutova et Blombert par rapport à la gestion du stress et les réflexes archaiques. Pour les patients qui ont également un choc post-trauma, une dépression ou de l'anxiété, je trouve que c'est intéressant en complément. Ça aide aussi lorsque le schéma corporel est affecté et la proprioception.
Le premier patient avec qui je l'ai utilisé en complémentaire à la rééducation sensitive, sa douleur s'est centralisée progressivement à ses mains au lieu d'être généralisée à tout son corps en quelques semaines.
Je vous en redonne des nouvelles dans quelques mois.