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Utilisation du nouvel Atlas

Bonjour à tous/toutes!

Dans une perspective de visibilité de la méthode de rééducation sensitive, comment présentez-vous l'Atlas ou le manuel aux médecins avec qui vous travaillez?
Avez-vous eu du feedback de la part de ces médecins, soit concernant la rééducation sensitive elle-même ou concernant les documents partagés? Vous ou les médecins trouvez que le document de présentation de l'Atlas est utile?

Comment pouvons-nous, comme thérapeutes, faire mieux connaître la méthode? Avez-vous des histoires de succès avec des médecins ou même des tiers-payeur?

Au plaisir de vous lire dans un esprit de collaboration et non de compétitivité entre nous sur nos "secrets"!

Pavly

Réponses

  • Bonsoir Pavly et bonsoir à tous,

    Pour ma part, la mise en place de la rééducation sensitive des douleurs neuropathiques dans mon service a débuter un peu par "forcing". Nouvelle dans mon institution, on m a envoyé une patiente pour toute autre chose mais ne pouvant pas ne pas intervenir pour cette patiente, je lui ai proposé une rééducation un peu approximative malheureusement car je n'avais pas tout le matériel mais que J ai cité dans mon compte rendu de consultation. Un de mes médecins de rééducation avait entendu parlé de la methode et est venu me voir pour discuter de sa mise en place dans le service. Je lui ai montré le manuel en lui proposant de lire le premier paragraphe de chaque chapitre pour avoir une idée plus précise de la méthode. Ensuite s'en est suivi une présentation de celle-ci auprès des algologues et médecins référent douleur avec références à l appui et présentation de nos outils de travail monofilaments et notre indispensable "guide" qu'est l atlas.
    L'adhésion à la méthode a été progressive et ce sont pour mon cas les patients qui ont été les meilleurs médiateurs. Je leur ai proposé à plusieurs reprises, et c'est là sûrement mon tort" de leur données d autres références mais ah.... l'ego français. Toutefois, les choses évoluent auparavant on ne m'envoyait que les les cas dont ils ne savaient pas quoi faire et maintenant j'arrive plus tôt dans les choix thérapeutique. Il y a encore du travail mais la patience est une vertue.
    En ce qui concerne l'atlas, ce n est pas forcément l'outil que je penserai à leur présenter en premier car pour le coup, les médecins avec lesquels je travaille ont une assez bonne connaissance de l'anatomie.

    Bonne soirée à tous.

    Maéva qui se voit de nouveau obligée de rompre le contact physique avec ses patients douloureux ?
  • octobre 2020 modifié

    ERREUR
    "En ce qui concerne l'atlas, ce n est pas forcément l'outil que je penserai à leur présenter en premier car pour le coup, les médecins avec lesquels je travaille ont une assez bonne connaissance de l'anatomie."

    Certains médecins ont peut-être une assez bonne connaissance de l'anatomie, mais presqu'aucun ne connaissent l'anatomie clinique: les territoires de provenance cutanée des 240 branches de l'hémicorps humain.

    Au Centre à Fribourg, nous avons le privilège de travailler, selon le dernier décompte de Florine, avec 687 médecins. Je peux ainsi l'affirmer. Les plus dangereux sont les médecins des nerfs comme ils se font appeler: les neurologues.

    Pas plus tard que hier, j'ai rencontré une patiente qui n'a pas été asymptopatique avant 5 semaines et qui a donc fait 5 semaines d'isolement pour un pandémie de corona complexe. Elle a été référée dans les deux Centres de neurologie les plus réputés de sa région pour une "allodynie du coude". Ces abrutis ont sortis de leur manches deux neurographies sensitives négatives ....... du nerf médian et du nerf ulnaire.

    Sa condition neuropathique ? Névralgie brachiale incessante de la branche antérieure du nerf cutané médial de l'avant-bras droit - chez une gauchère, le pire pour les appuis - avec allodynie mécanique (stade IV de lésions axonales Aβ).

    Cet Atlas est tout de même le fruit d'une étude prospective et consécutive de plus de 3000 patientes recoupée avec 100 Atlas d'anatomie.

    Ces dernières semaines, il génère un beau respect, une belle reconnaissance internationale et a engendré de nombreux médecins prescripteurs; dont la patiente sus-nommée qui a fait 200 km pour venir faire une expertise à Fribourg. Lundi, c'était une contre-expertise d'un Alsacien mandatée par une Caisse maladie contre la SUVA (CNESST suisse).
    Berlin, London, New York City, Shangai, Tokyo: Springer-Nature
    https://springer.com/gp/book/9783030459635

  • Je suis d'accord avec Claude Spicher. Bien connaître l'anatomie n'est pas la même chose que connaître les territoires cutanés des 240 branches du corps humain. Je dirais qu'il n'y a malheureusement pas beaucoup de professionnels de la santé bien informés. En tant que physiothérapeute, je connais très bien l'anatomie et la physiologie humaines, c'est un pilier de la science de la physiothérapie. Mais je ne connaissais pas l'anatomie clinique présentée dans l'Atlas. Et c'est tellement différent et complémentaire! Il est beaucoup plus facile de faire un diagnostic clinique, un diagnostic cinétique-fonctionnel!
    Les médecins, comme nous, les physiothérapeutes, les ergothérapeutes, ont besoin de connaître et d'apprendre à utiliser l'Atlas dans leur routine clinique.

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