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Bonjour,
Une de mes connaissances me parle de sa demande de conseil pour un fauteuil de bureau en raison de douleurs causées par une névralgie d'Arnold. au delà, du conseil éventuel d'un fauteuil, mon idée première est de la questionner sur son suivi et de l'informer sur la rééducation sensitive.
Pourriez-vous me confirmer que cette pathologie est bien une indication pour notre thérapie?
Cette personne habitant sur Paris, auriez vous un rééducateur de la sensitif de la douleur certifié sur Paris?
Merci beaucoup.
Julie ROBILLARD
Réponses
Bonjour Julie,
Le diagnostic de névralgie d’Arnold (posé par qui ?) est une chose, mais pourquoi s’arrêter à cela ?
Je trouve effectivement intéressant d’aller creuser un peu plus loin : y a-t-il des symptômes neuropathiques ? Des sensations de « décharges électriques », de « fourmillements », d’« engourdissement », et autres ? Où sont-elles localisées ? Suivent-elles un trajet particulier ? Bref, sortir son QDSA et son atlas, et faire une évaluation formative de rééducation sensitive des douleurs neuropathiques.
Comme dans tout traitement de rééducation sensitive, il faudra bien sûr s’intéresser aux activités de vie quotidienne et les adapter au besoin – par exemple, avec un fauteuil de bureau adapté.
Quant à savoir s'il y a des RSDC® sur Paris : http://www.neuropain.ch/therapists
En espérant que cela puisse amener un début de réflexion, à compléter par d'autres collègues !
Merci d'avoir lancé cette nouvelle discussion, passe une bonne fin de semaine.
A bientôt
Florine, RSDC®
CH - Fribourg
Bonjour Julie, Bonjour à toutes et tous,
Suite aux suggestions de Florine et de Claude suite à ta question, as-tu eu l'occasion de revoir ou demander plus d'informations à cette personne pour en savoir un peu plus quant à ses symptômes neuropathiques ? A-t-elle des douleurs incessantes ou intermittentes ?
As-tu tenté de découvrir quelle est le nom de la branche cutanée lésée responsable de ce que l'on nommait névralgie d'Arnold ?... pssst... un indice; page 22 de notre Atlas des territoires cutanés (3ème édition)...
Merci beaucoup d'avoir ouvert cette discussion...
Belle soirée...
Géraldine
Bonjour Julie,
Sur recommandation de Claude, je me permet de m'insérer ici dans la discussion et donner mon point de vue professionnel et personnel
Il peut absolument être indiqué de traiter les lésions crâniennes avec soulagement des symptômes. On a traité plusieurs patients avec de bons résultats.
En effet, il faut poser l'hypothèse de lésions axonales. Traiter avec la MRSD en conséquence de si c'est hypoesthésique ou allodynique.
Souvent, je combine avec physio ou ostéo
En espérant que cela t'éclaire
Pssst, les 2 qui ont répondu avant moi ont donné de bonnes pistes
Amitiés, persévérance, professionnalisme, soulagement
Isabelle
Bonjour,
Et merci pour vos réponses, maintenant que je sais que la rééducation de la sensibilité des douleurs neuropathiques peut être une piste certaine, j'ai interrogé la personne, et je vais investiguer davantage. Je lui ai donc parlé de cette thérapie, je vais voir si on lui en déjà parlé.
Merci.
Bonjour Julie,
Merci pour ton retour !
Au plaisir de te lire de nouveau prochainement,
Florine, RSDC®
CH - Fribourg
Il n est pas simple à distance de rendre service parfois. Ça me fait penser aux quelques consultation téléphonique que j'ai pu réaliser durant le confinement. Mais peut-être déjà que la passation d'un DN4 validera les douleurs neuropathiques et en plus ça parle aux algologues et quelques médecins pour appuyer l'indication.
Ensuite, je rejoins nos collègues précédentes un entretien dirigée te permettra de poser une potentiel condition neuropathique et donc le stade de lésion axonale. De plus, cela peut rendre les conseils d'aménagement des habitudes de vie plus précis et pertinent.
Bonne chance à ta connaissance.
Maéva
Bonjour Julie, Bonjour à tous!
Je me demandais justement si tu avais eu des nouvelles de ton patient puisque j'ai justement reçu hier dans mon bureau quelqu'un qui avait eu ce diagnostique pour ses céphalées... Il m'a été envoyé pour une évaluation cervicale. (je suis encore physio ) Cependant au questionnaire... le patient me parle de brulure comme un coup de soleil sur la tête, le cou et les épaules... l'impression d'avoir un "cancer de la peau"!
Au QDSA, plus de 60 points! fourmillement, engourdissements, irradiation, brulure, lourdeur...
Hypothèse #1 Névralgie occipitale incessante du nerf grand occipital G avec allodynie mécanique de sévérité conséquente.
Je n'ai jamais eu a traiter de névralgie occipitale. Quels sont vos conseils? Le patient me demandait si c'était mieux qu'il se rase les cheveux (puisque ce sera difficile de les laver!)... c'est un homme, mais tout de même, recommandez vous vraiment de raser les cheveux?...
Je dois avouer par contre que puisque c'est le patient qui l'a amené dans la discussion, de mon coté je trouve cela une bonne idée puisque ca donne une idée à quel point il est prêt a s'investir dans une thérapie...! mais d'un autre coté, est-ce trop extrême?
Qu'en pensez vous?
Julie, qu'a tu fait avec ton patient finalement?
ATTENTION Un branche cutanée lésée peut générer 8 conditions somesthésique ou neuropathiques. Je ne suis pas du tout certain que Julie et toi Mélanie vous ayez la même condition.
quelles sont-elles ?
Ensuite, il sera temps de parler de ttt.
Anecdote: en 2013 en Suisse, Miss suisse est arrivée avec une coiffure asymétrique, rasée à droite et a gagné. Dans un condition qui pourrait être la tienne, Mélanie, j'ai juste posée la question à cette patiente si elle avait déjà eu les cheveux courts dans sa vie et si elle connaissait cette Miss (ce qui était le cas). Elle a quitté le suivi et j'ai appris 9 mois plus tard que c'était à cause de cette suggestion extravagante ...
Bonjour à tous et merci pour vos retours et questionnements.
Après m'être entretenue avec la patiente par téléphone, il s'avère qu'elle n'était pas du tout prête à envisager une évaluation, ni même une thérapie... puisque (dit elle) ces troubles sont récents et sont survenus après plusieurs mal positions prises durant le confinement et des semaines de télétravail à domicile sans avoir un vrai lieu de travail. Elle travaillait sur sa table de cuisine. De ce fait, je n'ai fais que l'informer sur la rééducation des douleurs neuropathiques et ses biens faits... si elle a besoin elle sait qu'elle pourra revenir vers moi ou un autre professionnel.