Nous trouvons difficile d'aborder le sujet des relations intimes si un bras, une jambe, un dos, une poitrine doit être évité d'être touché ou de toucher autant que faire se peut... et c'est aussi bien sûr le cas lors d'une lésion au niveau des parties génitales.
Comment dépassez-vous cette gêne?
Nicole, Laure et Géraldine
Réponses
Je me suis aventurée quelque fois dans cette démarche lorsque je n’avais pas d’évolution favorable dans mon allodynographie et que tout le reste avait été contrôlé : les autres habitudes de vie, CSVD, etc.
Pour un de ses cas, le fait d’avoir osé en discuter, cela a vraiment fait toute la différence dans l’évolution du traitement.
Plus sérieusement, c'est un sujet délicat mais que nous nous devons d'aborder.
La première chose pour moi et de se poser la question de jusqu'où nous sommes prêt à aller sur le sujet. Ensuite de prendre en compte la culture du patient.
Il faut parfois s'attendre ou se préparer également à accueillir des vécus traumatisant et là se trouve toute l'importance du travail en équipe.
Je ne sais pas si j'ai répondu à la question car c'est un sujet délicat qui demande je pense une introspection avant. Il faut en effet que le patient se sente libre de s'exprimer à nous de "détaboutiser" le sujet (j'adore les néologismes )
Maéva
RSDC
Bon après-midi, pays du monde francophone,
Nous avons beaucoup débattu en coulisse de cette question.
Une réponse pleine de sagesse d'une cadre de rééducation de 96 ergothérapeutes ...
Il ne faut rien: si la thérapeute se sent à l'aise
qu'elle le fasse, autrement,
qu'elle ne le fasse pas.
C'est un peu une réponse de Normand, mais c'est une piste, je pense.
Noubliez pas de conjuguer l'instant présent