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Le prochain éditorial de Somatosens Pain Rehab aura pour thème: "Même si cela défie l'entendement, le SDRC n'est PAS incurable".
Un texte magnifiquement écrit qui explique de manière très parlante l'article historique qui va paraître sous peu dans Doul et analg.
L'auteur, Claude Spicher, le met déjà maintenant à disposition sur le forum pour nous et pour tout notre réseau francophone via le lien ci-dessous:
Bonne lecture, bonne réflexion autour de ce sujet si important et bonne fin de semaine.
Fanny
Réponses
Cet article est admirable!!! Il met en relief tellement d’aspects auxquels nous sommes confronté.e.s en traitant les personnes avec SDRC…
Considérer les symptômes avant les signes, surtout que la personne ressent des symptômes qui ne sont pas perceptibles lors de l’examen du thérapeute (exemples: raideur, main déformée, oedème…).
Et que dire du fait que le SDRC provienne de différentes causes ET d’une lésion partielle d’une branche cutanée lésée (!), où nous sommes les mieux placés pour en faire l’évaluation et le traitement! Oui, le SDRC est curable!
Et tellement d’autres points importants que je vous invite à faire ressortir sur ce forum.
Article à partager à profusion!
Guyane Mireault, erg et RSDC©️, niveau 4
Bonjour Fanny, Bonjour à toutes et tous,
Je viens de terminer la lecture de cet article et je dois dire que je suis profondément touché par son contenu. C'est vraiment un texte remarquable à bien des égards.
L'article met en lumière l’étiologie neurologique liée à une lésion mineure des neurofibres Aβ d'une branche cutanée, entraînant une légère hypoesthésie partielle du SDRC, qui est démontré par le futur article à paraitre de Andrade Melo Knaut, S., Hoang, M.A., Bossard, E.K., Chiquito, V.R., Eduarda Mazepa M., Portela, L.A., Zene, M.V., Packham, T.L., Dyer, J.O., Mermet-Joret, N., Annoni, J.M. & Spicher, C.J. (2024, in print). Static Mechanical Allodynia is a paradoxical painful touch-evoked tactile HYPO-aesthesia: A retrospective analysis of 86 patients with CRPS of the foot. Douleur et analg.
Ce qui m'a particulièrement marqué dans cet article, ce sont les audacieuses remises en question des pratiques médicales traditionnelles et la promotion d'une approche plus holistique et dynamique en matière de diagnostic et de traitement. L'importance accordée à l'anamnèse des symptômes et la prise en compte des perceptions des patients.
En soulignant les implications pratiques de ces re-découvertes, Claude offre aussi par ce texte un message d'espoir aux patients souffrant du SDRC et souligne l'importance de rester ouvert aux nouvelles approches thérapeutiques. Il encourage à sortir des dogmes établis pour explorer de nouvelles voies dans le traitement de cette condition douloureuse.
Il y a aussi de nombreuses citations remarquables comme celle de Muller-Colard 2023 de LIM,2016, etc.
Cette article est une ressource précieuse pour nos communications sur la méthode de rééducation sensitive des douleurs neuropathiques.
En grand merci pour cet article et ce partage.
Amicalement
Elodie RSDC niveau 4
Bonjour chère Fanny, Guyane, chère Elodie, cher.es membre du réseau de RSD,
MERCI de rebondir sur le prochain éditorial de Somatosens Pain Rehab, texte admirablement écrit, très musical et éclairant quant à l'article scientifique à venir dans Doul et analg (l'abstract en français, est sur neuropain.ch/fr sous document), qui doit faire du bruit, comme en avait fait il y a 150 ans celui de Mitchell sur l'étiologie de la causalgie.
Mais cette voix qui défie l'entendement, qui clame la non-incurabilité du SDRC, qui fait une grande place aux symptômes -ne pouvant pas tous être mesurés- éprouvés par un.e patient.e abasourdi.e qui tente de communiquer son expérience ; cette voix qui confirme que l'allodynie des SDRC de Budapest est une hypoesthésie tactile paradoxalement douloureuse au toucher, qui prouve concrétement l'efficacité de la méthode de RSD, doit être portée par toute votre communauté de pratique, notamment par les débats qu'elle suscite.
La complexité de l'étiologie des douleurs neuropathiques y est questionnée. Les douleurs associées au SDRC sont souvent niées ou passées sous silence, du côté de l'expertise des agents payeurs, le plus souvent prises en compte du côté de cliniciens avisés.
"Bien que perçue, pourquoi la douleur d'un.e patient, ne va PAS être prise en compte"?
Comment dénoncer ces méthodes - sortes de mouvement contre les forces de vie - qui peuvent avoir de terribles conséquences sur la vie des patient.es ? Comment alors provoquer une inflexion sur l'inertie du "on a toujours fait comme ça" d'un tel système traditionnel verrouillé?
À quand les médecins experts, les neurochirurgiens dans les cours de formation en RSD?
"Dans une situation unique, dans cet instant unique, je sais ou je pressens ce qui est préférable et j'assume ce choix." (Singer).
OUI, c'est une ressource précieuse pour vos communications sur votre méthode.
Magnifique. Merci Claude.
Estelle
ex-soignée avec SRDC et AMS
(300 mots...)
M E R C I Fanny, Guyane, Elodie, Estelle,
La QUESTION,
cher·es membres du réseau de RSD,
maintenant est:
Au niveau théorico-PRATIQUE, qu'allez-vous faire de cet éditorial sur votre place de travail ?
Des idées à partager ?
Claude
Chère Estelle,
Nous avons déjà eu, nous en avons actullement et nous en aurons encore certainement des médecins inscrit·es à nos cours: médecins généralistes, spécialistes en Médecine Physique et Réadaptation (MPR), en médecine interne, neurochirurgienS, médecin de la douleur, chirurgiens. Il y en aura même un au prochain 146e cours à Fribourg dans10 jours.
Bonjour,
après avoir lu cet article je vais le faire lire à mes collègues rééducateurs, et aux médecins surtout.
Florence
Chères toutes, cher tous, cher Claude,
Ce qui me semble intéressant d’un point de vue pratique, c’est de communiquer les articles auprès de professionnelles de santé de notre secteur, tout thérapeute confondu, mais je pensais aussi qu’il peut être intéressant de communiquer les articles à ses associations de patients afin que ceux-ci puissent diffuser l’information auprès de ceux qui en ont le plus besoin.
Amicalement
Elodie
Je compte faire bon usage de cet article et le partager à mes collègues et aux médecins spécialistes qui suivent mes patients.
Moi je crois fermement que le SDRC est curable et lorsque j’y arrive avec certains patients c’est souvent par ce que nous avons pu mettre en place une cohérence dans l’approche entre les thérapeutes et l’équipe médicale et que le patient est fortement engagé. Merci de mettre en lumière cette possibilité!
Cher Claude,
Chères et chers Auteur.trice.s,
Chères et chers Membre de notre communauté de pratique,
Un grand merci pour ce superbe éditorial qui annonce l’article historique à venir dans Doul et Anal cité dans vos interventions ci-dessus.
Je me réjouis de le transmettre à mes collègues et l’utiliser pour renforcer mes propos lors de mon éducation thérapeutique pour encourager l’adhésion de nos patient.e.s souffrant d’un SDRC et l'espoir qu'il va nourrir.
A un niveau plus personnel et sans vouloir ramener ce fondamental sujet à mon insignifiant nombril , cet éditorial et la publication de l’article à venir m’ont fait beaucoup réfléchir à l’accueil qu’on réservait en tant que soignant.e.s il y a 25 ans à de tel.les. patient.e.s.
Alors jeune thérapeute, je me souviens de l’appréhension et souvent du sentiment d’impuissance, emballées dans un paquet d'incertitudes et d'approximations, que je pouvais ressentir et sûrement faire ressentir dans mes prises en soin.
Ainsi , je voudrais vraiment réitérer mon infinie gratitude envers Claude et tous les membres de notre réseau qui oeuvrent depuis si longtemps pour nous donner accès à tous les outils pour accueillir et soigner nos patient.e.s douloureux chroniques et qui nourrissent notre confiance en nous et notre enthousiasme pour notre pratique quotidienne.
Belle journée.
Géraldine
RSDC (niveau 4)
Et comme beaucoup d’articles que nous échangeons je m’empresse d’en parler aux MPR avec qui je travail.
Merci pour ce travail une fois de plus