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80th Somatosens Pain Rebab 2024 21(2) est en ligne
en seize langues
pour vos patients allophones
et
pour une fois
passablement de ... français
https://www.neuropain.ch/sites/default/files/e-news/somatosens_pain_rehab_21_2_0.pdf
Toute belle lecture
Claude qui va se reposer
Réponses
Bonjour à toutes et tous,
Je viens de débuter la lecture du 80th e-journal de Somatosens Pain Rehab 2024 21(2).
Nous y retrouvant encore une source remarquable d’articles.
La relecture de l’article « Même si cela défie l’entendement, le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) n’est pas incurable est toujours aussi passionnante.
La Table of contents de Tamara en plusieurs langues avec le choix des illustrations est superbe, résumé dans le 1er paragraphe d’introduction : « Son travail encourage et met en avant l'importance de la connaissance expérientielle comme un outil significatif pour approfondir notre compréhension de la douleur neuropathique ». Bravo à elle pour ce travail.
La citation : in M’n Kleinste dagelijkse handelingen sluipt een vleugje eeuwigheid, souligne la connexion profonde entre nos expériences individuelles et l'universalité de la condition humaine, y compris la souffrance. Elle soulignant l'importance de considérer la douleur dans sa globalité et de la traiter de manière holistique pour atteindre un équilibre et un sens plus profond.
L’article : Static Mechanical Allodynia is a paradoxical painful touch-evoked tactile HYPO-aesthesia: A retrospective analysis of 86 patients with CRPS of the foot, est bientôt à paraitre j’ai hâte de pouvoir le lire dans son intégralité. Available July 22, 2024
Par le suite nos retrouvons en portugais une des fiches techniques mettant en perspective les concepts de la méthode RSD. Une ressource supplémentaire pour notre communication auprès des personnes lusophone.
Le témoignage n° 72 d’une patiente est un de mes coups de cœurs de cette e-journal, ce récit sera pour moi encore une source de partage auprès des professionnelles et patients.
Le No COMMENT N°47 qui suit permet d’illustrer la prise en charge de manière synthétique. C’est un support intéressant à adopter dans nos comptes rendus dont je me n’hésiterais pas à m’inspirer.
Il me reste quelques pages à lire. Je vous dis à très vite pour la suite de la lecture.
Encore merci de cette immense travail.
Amicalement
Elodie
Cher Claude, chère Élodie, cher.es lecteur.trices,
Du mal à être synthétique…alors je vais couper mon commentaire en deux !
Je coincide avec toi, Elodie, et remercie à mon tour la ligne réaffirmée du rédacteur-en-chef de notre e-journal : « en pensée avec celles et ceux qui souffrent de manière intolérable, toujours. »
Quelques-unes des possibilités qu’offre le riche contenu de ce 80ème volume :
• Penser déjà, à partir de l’abstract, les perspectives enthousiasmantes qu'ouvre l'article historique de Andrade de et al., qui paraîtra dans la revue Douleur et Analgésie, le 22 juillet 2024 ;
• Voir le geste de résistance très inspirant, à l’œuvre dans l’article de Claude sur la curabilité partielle ou totale du SDRC… sans oublier la liste de références pour aller un peu plus loin.
• Continuer dans « Ombres et pénombres » à se frotter à la pensée complexe d'Edgar Morin, penseur essentiel innervant la 5è édition du Manuel, -à boucler prochainement-, nouveau support du prochain cours avancé (5ème module 4, du 3 au 5 février 2025), que 24 RSDC pourront bientôt apprécier…
• Dans le même esprit, Les Chartes de Martin Winckler, entonnées dans plus en plus de langues, viennent se poser en contrepoint à toute positionnalité de domination guettant tout un chacun qui se mettrait à asséner Sa Vérité comme LA Vérité.
• La vérité de tel ou telle patient.e émerge bien plutôt d’un récit à deux voix. La priorité absolue des données sur les récits est déconseillée : « Complexité du syndrome de Budapest où il est particulièrement bon d’évaluer les الأعراض| al â’râD| symptômes, puis les الدلایل |ad dalâyl| signes – et NON le contraire : l’anamnèse clinique des symptômes avant les signes objectifs d’examen clinique. »
.............
• Je rejoins encore Élodie : le texte de Mme B. est profondément touchant. Cette survivante nous revient avec un magnifique témoignage, depuis lequel nul.le ne peut douter de la cruelle expérience du SDRC, menaçante, depuis les crêtes de la folie et les angles de la mort. Cette ex-soignée nous invite à réaliser que les perceptions, aussi altérées soient elles, sont bien réelles, même si peu ou pas visibles, et que comprendre c'est en partie guérir. La curabilité est expérimentée.
• Le tableau du No COMMENT N°47 présente, dans toute sa rigueur scientifique, l’espoir qui a pu émerger, à partir de progrès évaluables, lisibles et exprimables, évitant à Mme B. de sombrer.
• Percevoir la délicatesse irriguant le travail de Tamara, qui mêle témoignages de patient.es et de SDRC ; ou la force sensible innervant le journal dans lequel Etty Hillesum ose affirmer le sens et la beauté de la vie dans une vision incroyablement globale, incluant tout, y compris l'absurde, se faisant poreuse pour survivre.
• Ou encore aller du côté de l’univers musical de Hieon Jeong Lim qui, assurant que l’harmonie advient quand à l’humilité se joint la fierté, nous propose de sortir de toute pensée préconçue, dogmatique, bref de s’ouvrir à la rencontre du grand large.
Le travail de traduction des notions clés de RSD, définis amplement et collectivement, avance…la névralgie dans sa version portugaise est bien là…
"Va, vis, deviens…"
Bonne soirée et bonne lecture!
Estelle