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Chère toutes, chers tous,
ça fait longtemps que nous tournons autour du port quant à la prescription de bouger, le moins possible, l'articulation qui est le siège du SDRC
cf. ci-dessous
Comment l'écrivez-vous ?
aujour'dhui, reviens sur la table l'horreur qui a consister à immobiliser un poignet avec une orthèse par une collègue d'un autre centre il y a bien longtemps. Le thème: remplacer cette orthèse - ou non - dont la patiente ne peut plus se passer. Vous imaginez certainement quel est moins point de vue ...
Hypoesthésie tactile
Limiter les mouvements de la SEULE articulation qui est le siège des sensations de cuisson et des sensations de raideur.
(Goérès et al. 2019)
Alors que l’automobilisation passive de l’articulation qui est le siège du SDRC avec l’autre membre est contre-indiquée, la mobilisation passive de cette articulation par un thérapeute est du domaine du possible, mais demande un grand savoir-faire. (Spicher et al., 2020)
Vu en clinique
Lorsqu’une patiente vous dit : « A cette époque-là, quand je touchais », c’est une belle manière de vous dire que cette première tâche du clinicien en rééducation sensitive est terminée, les prescriptions temporaires de ne pas toucher étant respectées. Lorsqu’elle rajoute : « J’ai appris à ne plus tout le temps bouger », vous pouvez être rassurés que la fin de cette première phase de traitement de CSVD, est proche. (Spicher & Quintal 2013)
Réponses
Si je comprends bien le sujet de ta discussion, la question est de savoir si nous remplaçons ou non une orthèse qui avait été créée par quelqu’un d’autre pour immobiliser l’articulation siège d’un SDRC?
Les questions que je me pose:
1- Une orthèse peut-elle être recommandée pour immobiliser en permanence une articulation siège de SDRC au risque que la patiente transfère ses peurs et augmente ses angoisses le jour où elle doit la retirer?
2- En présence de craintes de retrait d’une orthèse, pourrions-nous explorer les craintes semblables déjà vécues par le passé et voir si la patiente arrive à en nommer pour qu’elle trouve ce qui bloque ses progrès ou sa capacité de détachement actuelle? Ou pour qu’elle nomme les stratégies déjà utilisées pour affronter ses peurs?
3- Une orthèse pourrait-elle être utilisée occasionnellement pour protéger cette articulation (en l’absence d’allodynie), seulement si une personne doit continuer de travailler, ou durant des tâches nécessaires, pour protéger l’articulation de tout mouvement?
Sujet très intéressant!
Qu’en pensez-vous?
Guyane
Mmh, je ne me suis pas très bien exprimé.
LA question principale est:
Comment écrivez-vous la prescription de bouger, le moins possible, l'articulation qui est le siège du SDRC ?
Je vous est mis bien des exemples, mais aucun n'est vraiment satisfaisant
Bonjour Claude et Guyane,
En fait, si je comprends bien, l'orthèse actuelle fait à la place de ta patiente le boulot de la prescription habituelle de ne pas bouger l'articulation de siège du SRDC. Elle en fait même trop car elle empêche le mouvement de plus d'une articultion.
Du coup, ce dont elle aurait besoin serait d'arriver à ne pas bouger, elle-même, sans dispositif, l'articulation en question.
Pourquoi ne pas enlever cette orthèse progressivement ? 1/2 h, 1h, 2h, etc. pour que cette patiente reprenne confiance en son corps qui, de par lui-même, va éviter le mouvement à cet endroit, qu'elle peut identifier parfaitement au niveau sensation, de par sa rigidité.
Comment écrire la prescription? Enlever l'orthèse chaque jour 1/2h de plus, pour apprendre à bouger de par vous-même, le moins possible, l'articulation du siège de votre SRDC.
D'autres propositions?
Bonne fin de journée à tous et toute, cher.es membres du Réseau.
Estelle
Bonjour Guyane et Estelle,
Bonjour à toutes et tous,
Sauf erreur de ma part, Claude ne pose pas la question de comment gérer le traitement de la patiente citée en exemple ; il pose une question GENERALE :
Comment écrire, pour tous nos patients ayant un SDRC de Budapest, la prescription de bouger le moins possible l'articulation qui est le siège du SDRC ?
Comment l'écrire pour éviter des réactions excessives comme celle de préconiser le port d'une orthèse ? Comment l'écrire pour que les patients ne cessent pas l'utilisation de tout un membre ? Comment l'écrire pour éviter d'arriver à la situation citée en exemple ?
Pour ma part, il m'arrive de prendre un temps en séance pour leur demander de bouger les articulations voisines et leur faire prendre conscience qu'ils peuvent encore faire des choses avec leur membre, qu'il ne s'agit pas de ne plus l'utiliser du tout.
Mais je pense que je ne le détaille pas suffisamment dans mes rapports aux médecins et que cela peut parfois leur donner l'impression que j'ai demandé au patient de ne plus DU TOUT bouger.
Qu'en est-il pour vous ? Pourriez-vous partager votre pratique ? Comment faites-vous avec vos patients, que leur dites-vous ?
Florine, RSDC®
Fribourg - CH
Est-ce qu'il s'agirait alors de préciser de bouger le moins possible sans immobiliser ?
De mon côté, le facon que j'ai trouvé est d'écrire, plus ou moins, "Éviter ou Limiter, le plus possible, de bouger le poignet D, et tous mouvements qui augmentent les symptômes dans le poignet". (Par exemple). C'est souvent assez claire pour les patients et les médecins avec qui je travaille.
Quand je vois que le patient ne bouge plus le reste du membre, je prends le temps dans un séance de réviser quelques exercices de mobilité simples ils peuvent faire au domicile pour le reste du membre (articulations non-siege). Souvent ca aide comme un rappel aussi qu'ils peuvent bouger/utiliser les autres articulations, et pour maintenir les amplitudes de la reste du membre. Est ce que c'est semblabe pour toi, Florine?
J'ai des patients avec des cas facilement irritables qui expriment une augmentation des sensations de cuisson ou symptômes même en bougeant l'articulation voisine dans les amplitudes specifiques (par exemple à la fin des mouvements). Pour ces cas, j'ajoute des recommandations specifiques de limiter les mouvements qui depasse une X degré de l'extension du coude (articulation voisine) par exemple. Je revise cela de temps en temps de voir quand ces recommandations additionnelles peut être retirer.
Je suis intéressé de savoir les autres facons que vous utilisez!
- Amandeep
Merci Amandeep, chère lecturer de notre McGill University, grâce à vous, je viens d'essayer pour le chirurgien de la main:
3. Suggestions thérapeutiques
Poursuivre un traitement en ergothérapie par la méthode de rééducation sensitive des douleurs (RSD), à raison d’exercices pluriquotidiens et d’une séance hebdomadaire en thérapie avec :
@ suivre
Bonjour à toutes et tous,
Comment peut ton retranscrire à l’écrit la prescription de bouger le moins possible l’articulation qui est le siège du SDRC de Budapest ?
La discussion sur ce sujet est plus que pertinente et intéressante dans notre pratique au quotidien. Ce qu’il me semble intéressant à mettre en avant dans notre communication, afin qu’elle soit efficace pour ce sujet, en m'inspirant des éléments fournis dans notre discussion sont les différents points suivant :
Expliquer le concept de bouger le moins possible : Il est important d'expliquer aux patients que le but n'est pas de les immobiliser complètement, mais plutôt de réduire les mouvements de l'articulation siège du SDRC au minimum nécessaire pour éviter d'aggraver les symptômes. Nous pouvons leur expliquer que cela vise à limiter les sensations de cuisson et de raideur associées au SDRC.
Encourager l'utilisation des autres articulations : Rassurez les patients en leur expliquant qu'ils peuvent toujours utiliser les autres articulations du membre affecté. Mettre l'accent sur l'importance de maintenir la mobilité des autres articulations pour éviter la désutilisation du membre et maintenir la fonctionnalité globale.
Sensibiliser aux exercices de mobilité : Profitez des séances de rééducation pour montrer aux patients des exercices simples de mobilité qu'ils peuvent réaliser à domicile pour les autres articulations du membre. Expliquez-leur que ces exercices peuvent les aider à maintenir les amplitudes articulaires et à renforcer les muscles environnants.
Pour éviter les réactions excessives : Mettre en garde contre les réactions pouvant être excessives comme le port d'une orthèse en permanence, ou l’exclusion du membre lors des activités.
Personnaliser les recommandations : Chaque patient est unique, il est donc important d'adapter les recommandations en fonction de ses besoins spécifiques. Prendre le temps d'évaluer individuellement chaque cas et d'expliquer les directives de manière claire et compréhensible pour chaque patient et de s’assurer qu’il ait bien compris les consignes par une mise en situation avec celui-ci au besoin.
Communication avec les médecins : Lorsque nous rédigeons nos rapports aux médecins, assurons-nous de détailler clairement les directives données aux patients en ce qui concerne la gestion des mouvements de l'articulation siège du SDRC. Expliquez que l'objectif est de réduire les mouvements au minimum nécessaire, tout en maintenant la mobilité des autres articulations du membre.
Voici ce que je proposerais :
Prescription de bouger le moins possible l'articulation siège du SDRC de Budapest:
_Indication _:
•Éviter ou limiter, le plus possible, de bouger l'articulation siège du SDRC (citer l’articulation en question) et tous mouvements qui augmentent les symptômes dans cette articulation, tout en gardant les mobilités, une fois par jour, de toutes les articulations du membre (le citer).
•Poursuivre un traitement en ergothérapie par la méthode de rééducation sensitive des douleurs, avec les exercices pluriquotidiens en auto-rééducation et une séance hebdomadaire en thérapie.
_Contre-indication _:
•Ne pas immobiliser complètement l’articulation de manière stricte (pas d’orthèse…)
Quand pensez-vous ?