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Rapport de pouvoir entre thérapeute et patient, effet nocebo
Bonsoir
Au module 4 nous avons aujourd'hui parler des effets nocebo et placebo. Entre autre j'ai entendu qu'un rapport de pouvoir devrait être évité, car il pourrait être nocebo. Dans ma pratique je trouve l'instant - où j'énonce que le patient ne doit pas toucher une zone bien définie (en cas d'allodynie), un instant assez brutal où un rapport de pouvoir s'instaure. J'ai parlé de cela en groupe et on m'a rappeler que nous ne dictons pas une interdiction mais une prescription de na pas toucher "si possible". Ce "si possible" atténue beaucoup ce rapport de pouvoir.
Ma question: Voyez vous dans la pratique de rééducation sensitive des instant ou des comportements où il y aurait risque de tomber dans ce rapport de pouvoir est d'engendrer ainsi un effet nocebo?
Bonne soirée
Charles
Réponses
Je pense que selon comme on présente la consigne de ne pas toucher (en autre) selon le vocabulaire utilisé, on peut être vite dans l'effet nocebo, en réveillant une sorte d'alerte, de danger imminent en cas de non respect! Tout est dans l'équilibre fragile entre notre façon de communiquer, la perception de la personne, sa culture, son parcours de vie et l'instant...
Nous sommes des équilibristes en sens cesse recherche du mot juste, de l'attitude adéquate.
A tout bientôt
Nicole
Cher Charles,
Chères Nicole,
Chères toutes,
Chers tous,
Ce que j'observe c'est plutôt le contraire:
Un soulagement d'être enfin entendu·e, voire même de la colère de ne pas avoir précédemment été écouté·e.
"C'est bien ce que je leur ai toujours dit !"
Il est important la séance après avoir posé cette prescrition de chercher une rétro-action pour savoir ce que lespatient·es perçoivent de cette diminution de stimulations nocives.
Bon retour dans vos foyers à toutes et à tous
Claude
Chère Nicole, cher Claude, merci pour vos réponse et bon retour au quotidien demain.
Charles
Bonjour
Pour ma part je constate que les patients sont souvent prêts à tout essayer pour soulager leur douleur.
Alors " éviter de toucher autant que possible" en expliquant ce que cela implique est généralement perçu comme une solution qui va peut être enfin les soulager. Les explications préalables (sur le phénomène de la douleur) les aident à bien comprendre le pourquoi de cette prescription.
Très souvent jusqu'à notre RDV le patient avait tendance, au contraire, à beaucoup stimuler, caresser, masser sa zone douloureuse alors pourquoi pas essayer le contraire de ce qui provoque les douleurs. Je trouve qu'ils sont toujours prêt à essayer de limiter le plus possible le touché.
Bonne après-midi
Sarah
RSDC