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Bonjour,
à la demande du médecin de rééducation je vais recevoir prochainement une patiente ayant des douleurs neuropathiques dans l'ensemble du membre inférieur droit suite a deux cures d'hernie discale , ayant déjà visiblement essayé de nombreux traitements médicamenteux sans succés , et ayant un neurostimulateur médullaire implanté qui ne soulage qu'à 30 % . Cette dame n'a plus aucune vie sociale ...
ma question est la suivante : peut on faire un bilan ( allodynographie ou esthésiographie ) chez une personne ayant un neurostimulateur implanté.
Merci pour votre aide .
Florence
Réponses
Bonjour
De mon expérience, les patients ayant un neuro stimulateur implanté ont une sorte de petite télécommande leur permettant d’en régler l’intensité, ou de l’arrêter. Je pense qu’il faut effectivement demander au patient de l’arrêter durant ton bilan pour éviter qu’il ressente des sensations qui viennent parasiter ton évaluation.
En espérant avoir répondu à ta question..
Bonne journée !
bonjour,
je profite de ce post pour vous présenter mes meilleurs voeux. merci pour cette réponse qui me donne une petite orientation
Florence
Bonjour Florence et Elise,
Bonjour à Toutes et Tous,
Tout comme Elise, je pense aussi qu'il faut l'arrêter et je suis retournée dans mes notes du Module 4 de 2017 à Fribourg car il me semblait qu'il y avait une notion de temps précisé.
Donc, sauf erreur de ma part lors de ma prise de notes (n'hésitez pas à me corriger si je dis des carabistouilles), il faut demander à ta patiente d'éteindre le stimulateur médullaire 1h30 avant la prise en charge en rééducation sensitive...
Belle fin de journée et à bientôt.
Géraldine
Bonjour,
merci pour cette précision, j'ai prévu de commencer le bilan la semaine prochaine avec elle , elle devait venir avec le matériel pour stopper la stimulation sur place ce qui aurait peut être biaisé le bilan.
Bonne fin de semaine.
Florence
bonjour,
ma patiente me dit que son neurostimulateur est en mode insensible , elle ne ressent pas les décharges électriques , faut il donc arrêter le neurostimulateur 1h30 avant le bilan ou bien juste avant le bilan ou bien encore ne pas l'arrêter ? je suis un peu perdue.
merci pour votre aide
florence
J’avoue ne pas connaître assez le fonctionnement des neuro stimulateurs..
peut être que ta patiente ne perçoit pas les impulsions délivrées par son neuro stimulateur, mais si elles sont présentes, elles doivent tout de même modifier ses perceptions.
Si ta patiente est d’accord pour l’arrêter 1h30 avant le bilan, comme recommandé, je te conseillerais de le lui demander ..
Certains ont ils + d’expérience pour nous éclairer ?!
Bonjour Elise,
j'aurais tendance à partager ton point de vue , la patiente étant très douloureuse elle hésite fortement à arrêter son appareil autant de temps en avance . Si d'autres personnes avaient un avis cela me permettrais de prendre plus sereinement une décision, j'envisage d'aller faire mon bilan à domicile.
Florence
Oui, c'est tout à fait cela je voudrais privilégier l'adhésion pour l'instant
Bonjour Florence,
L’art de la cartographie de la sensibilité tactile dit autrement, notre rôle de géographes de la sensibilité peut être d’une grande utilité dans cette situation.
Je m’explique. Lors de la pose d’un neuro stimulateur, le faible courant électrique ressenti au niveau du nerf présentant la névralgie doit être recherché. Il n’est efficace que lorsque cette condition est remplie, raison pour laquelle, la pose du matériel est faite en état de conscience du patient. L’évaluation somesthésique fin que nous proposons grâce à la méthode de rééducation sensitive de la douleur permet de nommer la branche nerveuse incriminée. Il est donc de notre rôle d’aider l’anesthésiste ou le neurologue à trouver comment positionner les électrodes pour obtenir un maximum d’efficacité par la technique de neuro stimulation.
A noter que l’expérience acquise au Centre de Rééducation Sensitive de la Douleur de Fribourg se limite au membre inférieur.
Ceci ne répond pas directement à la question de base concernant le moment de l’arrêt du neuro stimulateur pour l’évaluation sensitive mais suggère que l’arrêt de celui-ci n’aurait malheureusement, à l’heure actuelle, pas ou que très peu d’incidence sur ses douleurs.
Courage pour la mise en route de cette prise en charge ciblée,
Rebekah