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AVANT-PREMIERE Alice, lycéenne 4e épisode
AVANT-PREMIERE Alice, lycéenne 4e épisode
Chères toutes, chers tous,
Vous trouverez ci-dessous le lien vers la suite de l'histoire d'Alice, lycéenne de maintenant 17 ans, qui suite à une double # de la malléole latérale a développé un SDRC de Budapest du pied avec une arc-en-ciel de la douleur bleu.
Depuis plusieurs volumes, vous avez vu cette évolution en devenir au travers de ses encres et ses textes.
Aujourd'hui, elle signe: "LA VIE N’EST PAS SI MAL, FINALEMENT"
après 5 mois de guérison complète.
Toute belle lecture
https://neuropain.ch/sites/default/files/documents/girard_somatosens_pain_rehab_2021_18_4.pdf
Je vous présente ses meilleurs vœux de joie, d’harmonie, de santé et de prospérité en cette période de fin d’année !
Merveilleuse nouvelle année 2022 à vous toutes et tous !
et ...
à l'année prochaine
Claude
Réponses
Quelle histoire émouvante, bouleversante!
Bravo à toute votre équipe pour cette belle écoute et ce bel accompagnement dans sa rééducation.
C’est carrément une vie de sauvée!!
Qu’Alice puisse maintenant remonter la pente pour déballer les cadeaux que la vie lui réserve, à son rythme. Qu’elle passe une merveilleuse année 2022!
De telles histoires sont tellement motivantes pour poursuivre nos efforts avec les patientes et pour maintenir la motivation! Un autre beau témoignage à partager.
Belle fin de novembre à toutes et tous!
Guyane
Chères toutes, chers tous,
Entre nous, après avoir lu ce texte, je sais - encore plus - pourquoi je me lève le matin !
Et ça fait du bien.
C'est un très beau cadeau qu'Alice nous fait.
Je me réjouis de pouvoir en faire don à mon tour à plusieurs de mes patients, à qui j'ai eu fait lire ses écrits précédents
Belle fin d'année 2021 à tous,
Florine, RSDC®
Fribourg - CH
Chères et chers thérapeutes,
Les encres et textes d'Alice nous poussent à aller -avec ou malgré nous- (re)visiter le recoin tabou de la mort, unique liberté qu'il reste parfois, lors de douleurs neuropathiques harcelantes et anéantissant tout sens à la vie.
"Si je partais, les autres le verraient-ils ? Et si je mettais un terme à ces
douleurs qui me torturent le corps et l’esprit, serais-je enfin tranquille ? Mon âme,
mourante, allait forcément prendre le dessus. (Girard A., Somatosens Pain Rehab, 2021,18(2))
"Il ne m’a pas fallu longtemps pour toucher le fond, que ce soit physiquement ou mentalement. Toucher le fond au point de ne plus voir de lumière. Suffoquer. A quoi bon continuer ? Pourquoi rester dans ce monde si tout me semble trop dur, trop éprouvant. C’est pendant le mois de septembre 2020 que j’ai décidé, un soir, d’appeler S.O.S suicide. Une femme au bout d’un téléphone, moi de l’autre. Mon problème était devenu le sien. Je lui ai confié toutes mes pensées, tous mes malheurs et elle m’a écoutée. Juste une épaule sur laquelle pleurer, juste une voix qui ne me jugerait pas et ne m’accablerait pas."(Girard A., Somatosens Pain Rehab, 2021,18(4)
Une âme à l'agonie dont vous seuls êtes capables d'imaginer et comprendre l'épuisement. Un regard, un mot, un geste, une lecture, rien de trop, au bon moment. C'est un sauvetage en pleine tempête et OUI Florine, vous pouvez être toutes et tous fier.e.s de la profondeur de votre engagement au quotidien. Après chaque séance pour vos patient.e.s, c'est un élan, une bribe de confiance entrevue à laquelle se raccrocher, un souffle qu'il leur faudra prolonger le reste de la semaine, le pompon en main.
"Et puis je la vis. Cette oasis en plein désert. Une main tendue qui s’avance vers moi."(Girard A., Somatosens Pain Rehab, 2021,18(2))
"Tout comme j’ai fait confiance à mes thérapeutes dès le début du traitement en ergothérapie. C’était la première fois depuis longtemps que j’avais le sentiment d’être comprise et notamment de ne plus être seule. La sensation de libération lorsque l’on m’a diagnostiqué une allodynie mécanique au pied était incroyable. Je me souviens de mes larmes après que l’on a mis un mot sur ce qui faisait souffrir mon pied depuis plus d’une année. Je n’étais pas folle. Je n’étais pas seule. Semaine après semaine, j’ai repris espoir. Dès que mon rendez-vous de thérapie était fini, je n’avais qu’une hâte : être au prochain. Mes thérapeutes étaient mes confidents, les bras qui m’ont entourée de bienveillance." (Girard A., Somatosens Pain Rehab, 2021,18(4))
MERCI à Claude, Florine et Alice et à la ronde des co-équipier.e.s à venir qui sauront quoi dire ou faire pour adoucir le goût amer du désespoir et...avancer ensemble.
« Lorsque vous côtoierez ces démarches hésitantes au pas réduit, lorsque vous croiserez ces visages à la mimique figée et que par un tissu de relation vibrante un jour, une semaine vous pourrez déceler l’ébauche d’un sourire, une démarche presque légère, alors vous saisirez le cœur de la rééducation sensitive. […] Pour que la mort cesse de roder, que la survie reprenne un peu de couleurs, pour que la vie sacrée reprenne ses droits. » (Spicher, 2006, 3(2))
Alice vous offre un sacré beau cadeau, faisant preuve de courage en abordant un thème intime et tabou. Bref, une belle occasion d'échanger autour de vos expériences et vos doutes à ce sujet...
J'espère ne pas vous avoir mis le blues...ah non, ce n'était surtout pas mon intention, d'ailleurs l'humour est une voie à explorer, c'est sûr!!!
Vous êtes admirables. Je vous envoie mes meilleurs messages.
Ménagez-vous en cette fin d'année...
Estelle Murray
Chères Toutes, chers Tous,
Un grand merci Claude pour ce partage et à Guyane, Florine et Estelle pour vos touchantes réponses...
Alice nous bouleverse une fois de plus...
Tant de maturité et de courage, tant de force et d'espoir...
Merci beaucoup Alice, comme le dit Florine, tes mots nous confortent dans la raison qui nous fait nous lever le matin pour faire notre travail du mieux possible et nous encouragent à approfondir nos connaissances et expériences...
Quel superbe article à partager avec nos patient.es.... J'en ai hâte...
Belle journée et surtout bonne lecture...
Géraldine